• Descendance d'un Taulard

    Pour inaugurer mon jeu bon je l'avais inauguré avant mais chut je me lance dans un legacy ^.^ Je vais voir pour respecter le fond du challenge mais je promets rien hein parce que, comme je le dis toujours, les règles sont faites pour être transgressées he

    Critères du challenge : Egalité (nan mais on est civilisés ici !), moderne (ch'uis ouverte d'esprit en plus :p), tolérant (de toute façon je n'ai pas d'add on u.u) et techniquement ce serait une démocratie, mais comme ch'uis un dictateur, vous savez à quoi vous attendre ^.^

    Vwala, s'il y a question c'est par comm' ou MP. Je poste également cette histoire sur le forum si vous préférez lire là bas.

    C'est parti pour le début du prologue de l'introduction du commencement !

    Prologue

    Présentation de la Simstory et prologue.

    Le soleil déclinant d'Oasis Springs me brûlait la peau tandis que je mettais pour la première fois depuis plus de six mois les pieds hors des épais murs sombres de ma prison. J'avais une drôle d'impression, de liberté bien sûr mais aussi... de solitude...

    Présentation de la Simstory et prologue.

    Je sortais enfin de ma cellule et tout ce qu'il y avait pour m'accueillir c'était des cactus ? Sympa, je vois à quel point j'ai manqué à ma famille... je sais bien que mon envoi en prison les a pas ravi - c'est limite s'ils m'avaient pas renié - mais ils auraient au moins pu faire semblant de se préoccuper de mon sort pour une fois ! Enfin à quoi est-ce que je pouvais bien m'attendre, j'allai rentrer tout seul, si y a bien un truc que j'ai pas oublié c'est le chemin de la maison. De toute façon elle est tellement grande que je ne risque pas de la louper...

    Présentation de la Simstory et prologue.

    Hum... y'a comme un problème là...

     

    Présentation de la Simstory et prologue.

    J'étais scotché, où était passé ma maison ? Je restais là, les bras ballants, à contempler avec un air complètement ahuri le terrain rasé qui se dressait devant moi. Bah ? Qu'est-ce que c'était encore que ce bordel ? Une maison ça ne disparaît pas comme ça quand même ! Et où sont passés mes parents ? Tiens un SMS...

     

    Présentation de la Simstory et prologue.

    "Bonjour mon chéri, ton papa et moi pensons très fort à toi et espérons que ces quelques mois passés dans cette vilaine prison ne t'auront pas trop défiguré et t'auront servi de leçon..."

    Nan mais fallait pas exagérer non plus ! J'étais pas parti en guerre ! Bon il était vrai que certains de mes camarades de cellule avaient un sacré crochet du droit, mais c'était pas tous des monstres, puis y'avait les gardiens qui nous collaient h24 de toute façon... bref.

    "... tu comprendras que de nombreuses affaires politiques nous attendent très loin de toi à Newcrest, si la maison a disparu c'est normal nous l'avons faite démolir, elle n'était pas conforme à notre image et il fallait nous faire oublier de cette ville après le scandale que tu avais provoqué. Par ailleurs nous avons pris l'initiative avec une aide extérieure que je ne citerais pas mais que tu connais bien de changer ton nom de famille. Tous tes nouveaux papiers sont joints à ce mail. Nous te léguons tout de même l'ancien terrain que nous possédons encore, ainsi que cette bonne vieille statue de Mamie qui a insisté pour te la refourguer léguer."

    Je relevai la tête de mon téléphone en fronçant les sourcils.

    - Une statue ? Quelle statue ?

    Présentation de la Simstory et prologue.

    - Ce truc ?! Mais c'est hyper laid ! Voyons la suite du message...

    "Pour le reste, tu es majeur à présent, tu n'as plus besoin de nous et n'essaie même pas de demander. Bonne chance et ne t'inquiète pas pour nous, nous nous portons très bien sans toi. Ta maman et ton papa qui t'aiment."

    Au moins il était clair que je ne leur manquais absolument pas, et l'hypocrisie de ma mère m'étonnera toujours. Voyons voir ces fameux nouveaux papiers pseudo-légaux avant que je ne broie mon portanle...

    - Hein ?!

    S'ils l'avaient pu mes yeux seraient sortis de leurs orbites. Taulard ?! Est-ce que c'était seulement un nom pour commencer ? C'est quoi cette blague ? Ils se fichent complètement de moi ! Si j'étais déjà pas ravi à l'origine, là je voyais rouge. S'ils croyaient que ça allait passer avec un simple SMS chez moi eh bien ils connaissaient bien mal leur fils. Allez en numéro masqué sinon elle ne répondra pas...

    Présentation de la Simstory et prologue.

    - Allô ?

    Je lâchai d'un ton froid, maîtrisant difficilement l'envie que j'avais de balancer mon téléphone et l'écraser sans pitié :

    - Bonjour maman.

    - Ah flûte, Vincent. Hum... tu n'as pas reçu mon message ?

    En quelques secondes ma voix monta et je me mettais à crier dans le combiné :

    - SI ! Justement ! Et j'espère que c'est une blague ! Vous n'allez pas me laisser comme ça ?!

    Ecoute Vincent, tu as 18 ans et quelques, tu es grand, tu peux te débrouiller sans tes parents.

    - Quoi ?! Mais j'ai pas un rond ! J'viens de sortir de prison je te rappelle !

    - Tu as une maison.

    - Tu appelles ça une maison ?! Y a rien ici ! Même pas de toilettes ! Nada !

    - Fais comme toute personne responsable et trouve-toi un travail.

    J'explosai :

    - Je t'en ficherais des personnes responsables ! Je vous biiiip bande de biiiip, allez vous faire biiiiip ! Tu parles de parents vous n'êtes vraiment que des biiiiip !

    - ...

    Un bruit sourd retentit à l'autre bout de la ligne.

    - ...maman ?

    Cette fois ce fut une voix beaucoup grave et énervée qui me répondit :

    - VINCENT ! Tu te rends compte de ce que tu as dit à ta mère ?! Ma pauvre Henriette en a tourné de l'oeil !

    Je répliquai d'un ton mauvais :

    - Oh, quel dommage vraiment, aussi préoccupant pour moi que mon avenir pour vous...

    - Si je t'attrappe ... !

    - Ca va être un peu difficile hein, je te rappelle que vous avez déménagé le plus loin possible de ma position.

    - ... adieu.

    Et il raccrocha d'un coup sec. Au moins à présent c'était clair : j'allais me débrouiller tout seul, avec mon nouveau nom tout pourri.

    Présentation de la Simstory et prologue.

    Je parcourai des yeux mon terrain vide, fulminant, avec la forte envie d'étrangler le premier qui passerait. Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était que ce soit lui le premier qui passerait...

     

     

     

    ~~~

    Vala vala, je posterais la suite dès que je l'aurais terminée, pour que vous ayez un vrai début ^^

    J'espère que ça vous aura plu ^^

    Si jamais les images sont trop lourdes à charger, n'hésitez pas à me le dire je les convertirais (pour l'instant mon ordi n'a aucun logiciel fait pour dessus vu qu'il est neuf mais voilà x) )


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  • Une épaule pour râler m'en fou si c'est pas l'expression

    Une épaule pour râler.

    Voilà un visage que je ne pensais pas revoir de si tôt... Je ne savais pas si je devais être content de le revoir ou si j'allais juste laisser éclater ma colère. Je le fixais simplement à mesure qu'il approchait, et je voyais un sourire amical, quoique légèrement crispé, se dessiner sur son visage.

    - Salut Vincent ! Désolé de pas avoir été là à ta sortie...

    - Salut...

    - Pas la forme hein ? J'm'en doutais...

    Une épaule pour râler.

    - Lucas je sens que si je ne trouve pas immédiatement un objet sur lequel frapper je vais commettre un meurtre ! Et le problème justement, c'est qu'il n'y a fichtrement rien sur lequel passer mes nerfs ici ! à part la statue mais j'aurais plus mal qu'elle si je la frappe

    'Fin à part lui, mais j'allais pas lui sauter dessus pour l'étrangler quand même, c'était mon meilleur ami et on se connaissait depuis le primaire (avec deux ans d'écart pourtant, lui l'aîné, c'est marrant mais ça a marché au premier coup d'oeil, on est devenu inséparables en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire), je pourrais pas lever le petit doigt sur lui même si à l'heure actuelle j'en voulais à la planète Sim entière.

    Une épaule pour râler.

    - Eh du calme... vois le bon côté des choses : tu n'auras plus à fréquenter tes parents, t'arrêtais pas de t'en plaindre tu devrais être plutôt content qu'ils ne soient plus là non ?

    Une épaule pour râler.

    - Ca me fait une belle jambe tiens... je te signale que j'ai pas un simflouz en poche, un diplôme tout juste acceptable, pas de travail et même pas d'endroit où dormir !

    Une épaule pour râler.

    - Je sais... bon écoute, tu n'as qu'à venir t'installer chez moi quelques jours, tu pourras y réfléchir à tête reposée. J'te connais si tu ne te calmes pas tu vas partir en vrille et faire des bêtises, et ça t'a déjà coûté assez cher apparemment....

    - Oui bah c'est bon remets pas ça sur le tapis !

    Je n'avais vraiment pas envie de me remémorer ce qui m'avait collé sous les verrous, je le suivais donc en silence tandis qu'il me menait chez lui. Je remarquais par ailleurs qu'il avait changé d'adresse et ne devait par conséquent plus vivre chez ses parents.

    En tout cas, c'était une bien belle maison, bon, rien par rapport à celle qu'avaient mes parents avant, mais bien bien bien bieeen mieux que mon trou à rat actuel.

    - Je vais préparer le repas, fais comme chez toi.

    Une épaule pour râler.

    Je restais planté là dans l'entrée, à regarder l'air un peu perdu les alentours, sans vraiment savoir que faire. C'était un peu comme si je m'attendais à ce qu'un gardien vienne m'indiquer le chemin à prendre en me surveillant du regard. Mais là il n'y avait ni gardien ni barreaux, et j'avais soudain l'impression d'avoir perdu toute autonomie.

    Une épaule pour râler.

    Des pas dans les escaliers me tirèrent de mon égarement, et je vis une fille au carré blond qui me semblait vaguement familière descendre les marches.

    Une épaule pour râler.

    - Bonjour, tu dois être Vincent. Je m'appelle Dina Caliente, je suis la fiancée de Lucas.

    Alors là je tombais des nues, Lucas était fiancé ! A une Caliente en plus ! Pas que je les connaisse personnellement, bien qu'il y ait eu quelques rumeurs sur un certain ménage à quatre avec un certain Don Lothario qui frimait souvent à la salle de sport mis à part ça je le trouvais plutôt sympa, mais il me semblait que même la plus jeune des filles était plus âgée que nous... Enfin bon, c'était les affaires amoureuses de Lucas pas les miennes, j'avais pour ma part bien plus préoccupant à gérer. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, puisqu'il semblait qu'elle était déjà au courant à mon sujet, je gardais alors un silence que je trouvais un peu malpoli, mais elle ne s'en formalisa pas et enchaîna :

    - Tu ne dois pas être très à l'aise dans cette tenue, viens je vais te trouver de quoi te changer dans les affaires que Lucas ne met plus.

    Je la suivais à l'étage avec un hochement de tête reconnaissant, j'étais plutôt habitué à ce genre de tenue, mais un peu de neuf ne ferait pas de mal surtout sachant que je partais de presque rien...

    Une épaule pour râler.

    - Voici notre chambre d'amis, désolée elle n'est pas très grande et nous envisagions de la reconvertir en chambre d'enfant, installe-toi et mets toi à l'aise, tu n'as qu'à rester quelques jours le temps de trouver un travail.

    Je la remerciai quelque peu mal à l'aise, si en plus ils prévoyaient d'avoir un enfant et que moi je me tapais l'incruste comme ça chez eux, j'avais plutôt intérêt à me dépêcher de leur laisser le champ libre. Dina sortit de la pièce et je me mis à fouiller dans la commode à la recherche d'un ensemble qui m'irait.

    Une épaule pour râler.

    Voilà qui était déjà un peu mieux. A peine en avais-je terminé que j'entendis qu'on m'appelait d'en bas pour le dîner.

    Je descendis et m'installais dans la salle à manger toujours avec un certain malaise, j'étais tellement habitué à l'austérité du self de la prison que ça me dépaysait presque tout ça... et je n'avais pas encore senti l'odeur du plat tout chaud, un parfum délicieux qui me changeait de la nourriture fade habituelle, mon estomac en gargouillait d'avance.

    Si au départ le silence régnait dans la pièce - hors mis les bruits de mastication -, Dina dîna le rompit assez vite, entamant la conversation sur ce qu'il s'était passé d'intéressant dans le quartier durant ces six derniers mois.

    Une épaule pour râler.

    Petit à petit je me détendais, c'était bien différent des repas avec les autres détenus et ceux très stricts de ma famille, ici tout était chaleureux ce qui me faisait peu à peu quitter cet air morose du visage pour participer à mon tour et voir un peu ce que j'avais loupé, plaisanter sur le devenir de certaines familles.

    Une épaule pour râler.

    Plus le repas avançait et plus je remarquais ce regard amoureux qu'avait Lucas pour sa fiancée, il était fou d'elle. En même temps il y avait de quoi, Dina n'était pas mauvaise à regarder et un constant sourire illuminait ses conversations. En tout cas, j'espérais que ça marcherait entre eux, et que je ne les gênerais pas trop...

    Le dîner s'acheva et Dina se leva pour se saisir des restes.

    Une épaule pour râler.

    - Bon, je vais vous laisser discuter, vous avez sans doute plein de choses à vous dire. A tout à l'heure mon chéri.

    Elle lui envoya un baiser volant et de nouveau un silence gêné s'installa entre nous, que Lucas finit par briser :

    Une épaule pour râler.

    - Bon alors ? Je sais que tu n'as sans doute pas très envie d'en parler mais si tu me racontais un peu les détails de l'affaire ? Ils t'ont envoyé à l'ombre si vite que je n'ai pas pu avoir la vraie version de l'histoire... et celle que j'ai eu était franchement pas belle.

    - Mouais j'imagine bien, enfin... tu vois Malcolm Plènozas qui était dans ma classe au lycée ?

    - Ouais.

    - Je pouvais pas m'le piffrer ce gars, il arrêtait pas de frimer continuellement et en plus il cherchait des noises à tout le monde - moi compris - en se croyant à l’abri tout ça parce qu'il s'appelait Plènozas... le nom pourri en plus oui je sais maintenant j'ai rien à dire moi...

    Une épaule pour râler.

    - ... enfin bon, c'était vraiment le genre de gars que je pouvais pas me blairer, en plus il me cherchait continuellement c't'abruti, dès qu'il avait envie d'envoyer une pique c'était pour ma pomme...

    Une épaule pour râler.

    - ...j'pouvais pas me le voir mais lui alors, dès qu'il avait l'occasion il jouait sur mes nerfs, je crois que j'ai jamais autant haï une brindille décolorée dans son genre...

    Une épaule pour râler.

    - ... il s'acharnait et, évidemment, y'a eu un moment où ç'a été la goutte de trop...

    Une épaule pour râler.

    - ... et, tu m'connais, j'ai complètement pété un câble, je peux te dire qu'il l'a senti passé le Plènozas. En plus c'était pas une endive dans son genre qui allait me tenir tête alors j'lai vite remis à sa place...

    Une épaule pour râler.

    - ... forcément le fils à papa n'a pas apprécié et il est reparti la queue entre les jambes pleurer dans les jupes de sa mère. Encore là j'étais plutôt fier de lui en avoir collé une vu que ça me démangeait depuis un moment, autant après j'ai moins ri...

    Une épaule pour râler.

    - ... comme à leur habitude, mes parents m'ont fermement remonté les bretelles, ma mère n'arrêtait pas de geindre sur la honte que je lui inspirais et mon père comme toujours a haussé la voix, et moi ben pour pas changer je les ai envoyé sur les roses...

    Une épaule pour râler.

    - Ce genre d'échange avec mes parents encore je m'y suis fait... par contre je pensais franchement pas que les Plènozas porteraient plainte et, même si on aurait pu me payer un bon avocat, je crois que mes parents étaient plutôt contents de se débarrasser de moi...

    Une épaule pour râler.

    - Voilà comment je me suis retrouvé entre quatre murs. N'empêche quand j'y repense, ch'uis quand même plutôt content d'avoir refait le portrait à Plènozas, même si j'ai pris cher ça valait le coup de voir sa tête de chien battu, qu'est-ce que ça faisait plaisir d'avoir décroché deux dents à ce frimeur !

    Lucas rit de bon cœur, avec cette même façon qu'il avait de ne pas se montrer choqué comme tous ces hypocrites à la solde de l'argent, moi j'ai plus un copec de toute façon alors c'est pas demain la veille que je vais lécher les bottes d'un Plènozas.

    - Je vois, tu t'es vraiment pas fait les bons ennemis, mais c'est une habitude chez toi... bon, il est tard, je suppose que tu dois être à plat, repose toi tu pourras chercher du travail demain.

    Je hochai la tête et le suivais à l'étage où nous nous séparâmes, malgré le fait que mon cas soit devenu invivable en moins d'une journée, ça faisait du bien de retrouver un vieil ami. J'aurais peut-être plus de chance demain matin, en plus ce soir je dors dans un vrai lit !

    Une épaule pour râler.

    ~~~

    Oh c'est sûr qu'avec un Observatueur comme moi tu vas être gâté mon cher Vincent... bad

    N'empêche vous avez vu ? Je suis capable de créer des Sims presque normaux ! he

    La suite quand je peux ~


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  • Le sort s'acharne.

    Le sort s'acharne

    A peine réveillé je tombais sur Dina déjà debout et visiblement parée pour sortir. Je la saluai poliment et comme elle semblait pressée elle enchaîna directement sur le point qui l'intéressait :

    - Il y a un ordinateur dans la chambre, n'hésite pas à l'utiliser c'est plus pratique qu'un téléphone pour charger les CV.

    Ouaip, enfin moi je sentais que c'était pas avec mon diplôme pourri que j'allai trouver quelque chose de fantastique. Mais il valait mieux être en bas de l'échelle qu'au chômage, surtout que je touchais pas un copec en alloc'. Je suis donc remonté à l'étage et me suis installé devant l'ordinateur en parcourant les diverses offres d'emploi.

    Le sort s'acharne

    Forcément c'était pas avec un nom pareil que j'allais faire fureur, mais je n'avais rien à perdre et ils n'étaient après tout pas censé juger sur ces critères les employeurs... je postulai donc pour plusieurs offres avant de descendre discuter un peu avec Lucas et l'aider un peu dans quelques tâches ménagères en attendant une réponse.

    Le sort s'acharne

    Et des réponses... oh oui j'en ai eu, toutes négatives ! Leurs excuses étaient bidons en plus ! "On a trouvé quelqu'un d'autre" "Vous ne remplissez pas les critères requis"... je doute qu'il y ait tant de chômeurs que ça à Oasis Springs et qu'en plus leur poste recquiert des "compétences", je sais manier un balais, merci.

    Finalement au détour d'un lapsus j'ai appris qu'il y avait du Plènozas derrière... nan mais ils étaient vachement rancuniers quand même pour encore trouver le moyen (et le temps) de me pourrir l'existence à ma sortie de prison ! Pourquoi je me les étais mis à dos déjà ??

    Enfin bon, comme j'étais pas loin de rappeler un de ces embaucheurs pour leur dire le fond de ma pensée sur leurs méthodes ou même les Plènozas pour passer mes nerfs non ça ne m'a pas servi de leçon Lucas a essayé de me calmer, et j'ai bien de la chance d'avoir un ami comme lui, quand moi je m'énerve lui il va toujours chercher la solution, et avec calme en plus.

    Le sort s'acharne

    - J'ai peut-être une idée pour toi. J'ai un ami collectionneur qui a déménagé assez loin d'ici, mais il y a beaucoup de pierres qu'ils n'a pas pu ajouter à sa collection. Si tu les lui trouves il te paiera certainement en retour. En plus comme il n'est pas vraiment d'ici, tu n'as pas de souci à te faire sur une quelconque intervention des Plènozas.

    Cette idée me plaisait bien, en tout cas c'était la meilleure qu'on m'ait proposé à l'heure actuelle. Je n'eus pas le temps de le remercier qu'il poursuivait :

    - Si on va dans ce sens-là, tu pourrais aussi devenir un travailleur indépendant, il y a plein de moyens de gagner de l'argent autrement : la peinture, l'écriture, le jardinage ou encore l'ébénisterie.

    Si je n'avais aucun talent artistique qui se révélerait intéressant dans les deux premières propositions, les deux autres me plaisaient bien, je sais quand même faire certaines choses de mes dix doigts. Je hochai la tête avec un petit sourire.

    - Je vais faire ça, merci Lucas, et désolé de t'embêter avec mes problèmes...

    - T'en fais pas pour ça va, ce qui compte c'est que tu sois enfin dehors !

    Je n'avais pour autant pas l'intention de trop leur incomber ma présence, ce pourquoi je me retrouvais à peine une demi-heure plus tard dehors à me saisir de tout ce qui semblait avoir un peu de valeur, ou qui pourrait me servir de nourriture.

    Le sort s'acharne

    Ça brille donc ça a d'la valeur !

    Le sort s'acharne

    Hop ! Ni vu ni connu dans le jardin des voisins... ils en ont pas besoin de toute façon !

    Le sort s'acharne

    C'est vraiment mangeable ce truc ?

    Le sort s'acharne

    Euh... je retire ma main ou pas ? Nan mais j'suis pas trop sûr de c'que j'ai vraiment attrapé là...

     

    Ensuite, une chose en entraînant une autre, je suis allé pêcher, c'pas pour dire mais j'avais l'estomac qui hurlait à la mort. Enfin bref, j'étais très fier de ma nouvelle prise...

    Le sort s'acharne

    ... lorsqu'un mec que j'connaissais ni D'Eve ni d'Adam est apparu comme ça, pouf, et s'est mis à me hurler dessus !

    Le sort s'acharne

    - Halte là ! Non mais ça va pas la tête ??! Il t'a rien fait c'poiscaille que j'sache ! Fais gaffe j'vais porter plainte moi ! J't'ai pas élevé comme ça !

    Le sort s'acharne

    - Hé nan mais c'est bon hein... j'faisais que pêcher moi... en plus j'ai la dalle, c'pour la bonne cause !

    - Nan mais tu commets un MEURTRE !

    OK j'ai affaire à un  cinglé, j'vais essayer de me barrer ni vu ni connu...

    Le sort s'acharne

    C'était sans compter sur le fait que monsieur se plante devant moi pour continuer son sermon sans queue ni tête.

    - Pas si vite j'en ai pas fini avec toi !

    Le sort s'acharne

    Complètement frappé...

    - Nan mais ça suffit à la fin ! C'est quoi vot' problème ? Me fichez pas en rogne hein ! Puis z'êtes qui au juste ?

    - J'suis ton Observatueur, Daemonya pour te détruire servir, et t'as plutôt intérêt à te tenir très loin de ces poissons innocents espèce de barbare !

    Le sort s'acharne

    - Nan mais j'vais pas mourir de faim pour vos beaux yeux ! Retournez dans votre asile de frappa dingue et laissez moi tranquille !

    - ...

    Enfin il se taisait ! Il avait dû finalement comprendre que j'en avais rien à cirer moi que môsieur promeuve la sauvegarde des poissons !

    Le sort s'acharne

    - Nan mais n'importe quoi ces Sims, on les crée avec tout l'amour du monde et pas un poil de reconnaissance, décidément...

    Je comprenai fichtrement rien à ce qu'il racontait, vous croyez que si je le ramène dans son hôpital on me paye ? 'Fin bon il a fini par s'éloigner et j'étais très content de m'en être débarrassé, même si c'était assez inquiétant le fait qu'il se mette soudain à parler tout seul en marmonnant dans sa barbe inexistante des trucs comme "tronçonneuse" "tas de pixel" et d'autres machins qui ne voulaient rien dire.

    Le sort s'acharne

     

    J'étais certain qu'il était complètement cinglé et que cette histoire d'observateur c'était pour les enfants, lorsqu'il a soudainement disparu. Ouais, comme ça ! Et quand j'y pense il est aussi apparu de nulle part, si cette histoire est vraie, ch'uis pas dans la mouise moi... Enfin j'vais faire comme si j'avais rien vu rien entendu et tenter de survivre, c'est important quand même !

    Bref, après ce désagrément passager, je suis retourné sur mon terrain vide - ouais j'ai même pas eu le courage de pêcher un poisson supplémentaire - et je me suis dit que pour commencer quelque part j'allais faire un jardin, et l'horrible statue servira d'épouvantail.

    Les jours qui suivirent se ressemblaient, je cherchais, parfois pour rien, je récoltais et plantais. Étant occupé ailleurs je n'ai pas payé mes factures et on m'a coupé l'électricité, mais je n'en avais pas grand chose à faire étant donné qu'il n'y avait rien sur mon terrain. En plus c'est pas moi qui vais payer une compagnie du nom de Plènozas non mais.

    En parlant de Plènozas...

    Le sort s'acharne

    J'étais totalement monopolisé par mes plantations, lorsque qui vois-je arriver avec sa démarche j'ai-un-balais-dans-l'troufion ? Dans le mille, Malcolm Plènozas.

    Le sort s'acharne

    Bref, dès que le snobinard m'a aperçu, il s'est pas gêné pour squatter chez moi.

    - Ben alors Taulard, ça te plaît la vie de clochard ? en plus ça rime

    Le sort s'acharne

    Vous croyez que si je lui pète trois molaires supplémentaires, j'en reprends pour combien ? S'il me cherche trop la tête-à-claques je doute franchement ne pas lui sauter dessus pour lui en (re)coller une.

    Le sort s'acharne

    Comme ce ne serait pas l'idée du siècle de rempiler pour quelques années, je me contins et grogna entre mes dents :

    - Lâche-moi...

    Forcément monsieur était bien trop heureux de me taper sur le système sans représailles et poursuivit dans ses railleries. Bref, après plusieurs insinuations douteuses sur mon nouveau mode de vie, mon "agréable" séjour en prison et mes vêtements, il a dû finir par se rendre compte que j'étais plus concentré sur la façon dont je lui arracherai les membres un par un quand on sera en Enfer plutôt que son beau discours.

    Le sort s'acharne

    Bien entendu, là, les boulons ont sauté et je lui ai fait clairement entendre le fond de ma pensée :

    Le sort s'acharne

    - Bon écoute la brindille décolorée, tu commences à réellement m'les briser sévère là et si tu t'arrêtes pas dans la seconde c'est pas qu'une visite chez le dentiste qu'il te faudra pour t'en remettre !

    Il répliqua avec un rictus dédaigneux :

    - J'en doute fort si tu ne tiens pas à refaire un petit tour derrière les barreaux.

    - Si tu crois qu'ça m'fait peur ! Au moins là-bas je suis nourri-blanchi-logé !

    Ahh ça lui a enfin cloué le bec, j'en ai marre moi, on peut même plus clocharder tranquille ici.

    - Ouais je vais te laisser galérer, Taulard, à une prochaine fois peut-être, finit-il pr gromeller.

    - C'est ça et que je revois pas ta sale tête !

    ENFIN monsieur est reparti avec sa démarche de coincé et moi j'ai pu me concentrer sur mes plantes avant de repartir chercher de quoi me remplir un peu les poches.

    Et vous savez quoi ? Je crois qu'il était temps pour moi que je fasse une pause...

    Le sort s'acharne

    ~~~

    Tout en élégance he J'espère que ça vous aura plu et à la prochaine ~

     

     


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  • Des changements dans son quotidien.

    Avec le temps j'avais pris l'habitude de fouiller un peu partout, je ne me rendais plus aussi souvent chez Lucas, je pouvais me débrouiller par mes moyens, même si cela impliquait des désagréments tels que dormir sur un banc et utiliser les lieux publics pour rester un minimum propre.

    Des changements dans son quotidien.

    Au final je passais très peu de temps "chez moi", à part pour arroser les plantes en fait.

    Des changements dans son quotidien.

    Au niveau social, j'ai découvert que ceux à qui je pouvais bien dire mon nom au détour d'une conversation avaient tendance à me fuir comme la peste par la suite. Rappelez-moi pourquoi je me suis fichu sur le dos un Plènozas au juste ? Du coup la plupart du temps je m'arrange pour rester un parfait inconnu aux yeux des autres. C'est pas le top pour faire de nouvelles connaissances, mais de toute façon des tafioles qui tremblent dans leur culotte en pensant aux représailles des Plènozas ça m'intéresse pas.

    Enfin, au fil du temps et même si ce ne fut pas facile, j'amassais tout de même suffisamment pour me construire quelque chose de vivable, j'avais toujours pas l'eau et l'électricité, mais c'était ça de pris.

    Des changements dans son quotidien.

    Oui ben c'est pas du grand art, mais c'est toujours ça de pris, puis j'avais pas de quoi me payer un vrai architecte. L'intérieur est presque vide, donc je l'aménagerais une autre fois.

    Enfin toutes ces constructions m'avaient fichu de nouveau sur la paille, et si je voulais pouvoir payer ces factures un jour, il allait falloir que je continue encore un moment.

    Il y avait tout de même des jours où cette rengaine me faisait me demander si tout ça en valait la peine.

    Des changements dans son quotidien.

    Comme je commençais à en avoir assez d’enchaîner les déprimes, je me suis dit que j'allais me changer les idées. J'avais au départ en tête de me rendre à la salle de sport - le régime céréales c'est pas top - et finalement en passant devant le bar à cocktail Jus de Crotale, j'ai eu envie d'un verre. Alors certes c'est pas le plus sain, et c'était pas gratuit non plus, mais là tout de suite j'en avais grand besoin.

    Des changements dans son quotidien.

    Puis je ne sais pas trop pourquoi mais, parmi tous les gens qu'il y avait dans ce bar, mon regard s'est porté vers ma voisine.

    Des changements dans son quotidien.

    Installée au fond de la salle, elle devait être une des rares clientes à ne pas avoir commandé de boisson. Elle était vêtue simplement, et n'avait pas vraiment les coiffures sophistiquées et maquillages qu'aimaient d'ordinaire les femmes de son âge, elle se contentait de son livre et le monde autours d'elle paraissait avoir disparu. Elle était dans sa bulle et parfois un rire lui échappait au fil de sa lecture, rien n'aurait pu la déranger.

    C'était ce que je croyais du moins, jusqu'à ce qu'elle tourne la tête dans ma direction que je croise son regard azur, je ne m'étais pas rendu compte que je la fixais depuis un petit moment, et m'empressais de détourner les yeux pour me concentrer de nouveau sur mon verre. Je pensais qu'elle me prendrait pour un de ces types lourds ayant une forte tendance à fixer avec insistance le sexe opposé comme s'ils voyaient une fille pour la première fois de leur vie, mais c'était avant que je ne l'entende me saluer.

    - Bonjour.

    Des changements dans son quotidien.

    A présent c'était elle qui me fixait avec un petit air malicieux qui me mit un peu mal à l'aise, si bien que je mis plusieurs secondes avant de lui répondre :

    - Euh... bonjour.

    Je prévoyais vraiment d'en rester là avant de m'enfoncer dans mes maladresses, lorsque je la vis ranger son livre et s’installer juste en face de moi en entamant la conversation :

    - Vous connaissez "Le Prix du Paradis" ?

    S'il y avait bien un truc sur lequel je n'étais absolument pas calé, c'était la littérature, rester enfermé avec un bouquin très peu pour moi, je préfère aller me dépenser dehors, et ça depuis que je suis gosse alors c'est pas demain la veille que ça va changer.

    - Ben... non, balbutiai-je.

    Là c'est sûr elle va me classer dans le rayon des mecs inintéressants... eh bien apparemment il semblait que j'avais un don pour me planter complètement sur le côté féminin de la force, puisqu'elle se mit au contraire à me parler en détails de sa lecture, avec une ferveur qui me convaincrait presque de me mettre à lire, presque j'ai bien dit.

    Des changements dans son quotidien.

    De toute façon je n'aurais jamais eu besoin de le faire puisque très vite je connaissais toute l'intrigue jusqu'à la moindre virgule de ses répliques préférées, apparemment elle avait dû le lire plusieurs fois. C'était une histoire romantique qui finissait très mal, pas vraiment - même pas du tout - mon genre mais elle en tout cas ça la passionnait. Je ne sais pas trop combien de temps son monologue dura, j'étais captivé par son large et lumineux sourire et le dynamisme qu'elle mettait dans chaque mot. Elle finit par s'interrompre toute seule en jetant un coup d'oeil à sa montre.

    Des changements dans son quotidien.

    - Ah mais je parle, je parle... il faut m'arrêter vous savez ! Je suis trop bavarde, désolée de vous avoir ennuyé.

    - Ça ne me dérange pas.

    Allez savoir pourquoi, mais je n'ai rien trouvé d'autre à lui dire, puis subitement je me rappelais que je n'avais pas toute ma vie à passer dans ce bar, et que j'allais sans doute la relancer pour les trente prochaines minutes à cette allure. Forcément elle se remit à parler, chose à laquelle je m'attendais moins c’était qu'elle se mette à me poser des questions maintenant.

    - Au fait, je m'appelle Gwendoline Strauss et vous ?

    - Vincent T...

    Je m'interrompis, mon nom était tellement ridicule que j'allais pas lui dire quand même, surtout que les Plènozas avait dû faire passer le mot comme quoi j'étais un individu dangereux à éviter, puisque la dernière personne à laquelle j'ai pu le dire a brusquement avorté la conversation.

    Mon interlocutrice se contenta de sourire devant mon hésitation, attendant visiblement que je poursuive et je me résignai à terminer les présentations, tant pis pour moi.

    - ... Vincent Taulard.

    Elle haussa un sourcil, ça y est c'est sûr elle va s'en aller et m'éviter comme la lèpre.

    - Ben... c'est original. T'as pas eu de chance au tirage hein ? C'pas grave c'est qu'un nom de toute façon. J'avais un de mes amis qui s'appelait Lanceleut Boudin...

    Je crois que j'avais réussi à la relancer pour l'heure suivante, rien qu'avec mon nom de famille. J'avais affaire à un authentique moulin à paroles, et j'étais bien en peine de l'arrêter. Je n'en avais pas vraiment envie en fait, pas que sa vie m'intéresse beaucoup hein - elle déblatérait à présent activement sur ses années de collège - mais bon, c'était assez rare que quelqu'un d'autre que Lucas ne m'adresse la parole, et je n'avais pas envie que son sourire ne s'efface. Après réflexion je ne devais pas avoir l'air loin d'un gros benêt qui ne savait absolument pas où en placer une.

    Des changements dans son quotidien.

    Elle dut une nouvelle fois s'interrompre d'elle-même pour que je redescende sur Terre.

    - Je dois aller travailler, en tout cas c'était sympa de discuter avec toi - je peux te tutoyer ? - j'espère qu'on aura l'occasion de se revoir !

    J'ai à peine eu le temps d'esquisser un signe de la main - mes cordes vocales s'étaient carapatées bien loin d'ici - qu'elle se levait de sa chaise et filait, livre sous le bras. Je crois que je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi bavard et vif, surtout comparé à moi qui devait avoir le cerveau tournant au ralenti à ce moment-là. J'ai quand même fini par me lever mon siège, je m'étais vraiment montré ridicule et, pour me sortir cet embarras de l'esprit, décidais de me rendre là où je l'avais prévu à l'origine : la salle de sport.

    Ce n'avait pas été une mauvaise rencontre en soi, mais je n'avais vraiment pas assuré, et préférais oublier tout ça sur un tapis roulant. Evidemment, j'eus l'immense plaisir d'y croiser Nancy Plènozas, si si vraiment je suis ravi... encore plus quand elle ne manqua pas de me lancer une pique sur ma "lenteur d'escargot". Nan mais c'est bon c'est pas à toi que j'ai refait le portrait ! Ils se passent le mot pour me taper sur le système ou quoi ? J'adooore ma vie...

    Des changements dans son quotidien.

    Ce petit désagrément passé je me défoulais avant de repartir déterrer des "trésors", à force je vais finir par connaître Oasis Springs par coeur et il n'y aura plus rien à découvrir.

    De temps en temps Lucas passe me voir maintenant que j'ai un pseudo-toit sur la tête, et franchement  parler chacun en bout de table c’est pas l'top.

    Des changements dans son quotidien.

    Vivement que ça soit un peu plus meublé par ici...

    D'ailleurs, j'ai trouvé deux baies de plantes vaches et, allez savoir pourquoi, depuis qu'elles me surveillent l'entrée de la maison je rêve de voir Malcolm se faire gober par inadvertance...

    Des changements dans son quotidien.

    - J'compte sur toi hein, si tu vois un blond avec une sale tête passer tu sors le gâteau ! Nan mais pas moi ! Est-ce que je ressemble à un snobinard arriéré peut-être ?!

    Vu que j'avais pas tellement d'idées sur le coup entre les noms de fleur et les noms de prédateurs, je les ai appelées Noiraude et Docteur, allez savoir ce qui m'a traversé l'esprit à ce moment-là...

     

     

     

    ~~~

    En architecture, je fais des massacres merveilles he (surtout ne m'embauchez jamais)


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  • Quand ça vous tombe dessus...

    Entre deux expéditions dans les tréfonds d'Oasis Springs en espérant trouver un truc qui ait de la valeur, j'ai été invité au mariage de Lucas. Oui carrément, son mariage. Le temps passe vite quand on "s'amuse". Bref, ils avaient invité tout un tas de gens que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, acheté et embauché tout un tas de trucs que je ne pourrais jamais me permettre.

    ?

    On était un poil à l'étroit dans leur petite cuisine.

    ?

    Vint ensuite le moment tant attendu de l'échange des voeux et des anneaux, ça me faisait vraiment bizarre d'assister au mariage de mon meilleur ami. J'étais heureux pour lui bien sûr, mais quand même pour moi c'était hier que j'apprenais qu'ils étaient fiancé. J'ai l'impression de parler comme un vieux...

    La cérémonie s'acheva sur les applaudissements et les pleurs de joie, bon j'ai pas versé une larme, mais j'étais très heureux pour eux deux. Une fois que tout le monde se sépara pour prendre un verre, manger une part de gâteau supplémentaire ou bavarder, j'ai profité que Lucas soit enfin disponible pour le féliciter. La conversation dériva un peu plus que je ne l'aurais imaginé.

    ?

    - Et toi Vincent ? Tu n'es intéressé par personne ?

    Il me prit quelque peu de court, c'est sûr qu'être célibataire, c'était un peu tristounet, mais ne serait-ce que penser à trouver quelqu'un avec qui partager ma vie était loin d'être la première de mes priorités.

    - Euh... non. Puis franchement t'as vu la vie que j'ai ? J'vois même pas quel genre de personne voudrait la partager. Déjà que les trois quarts des gens que je rencontre déguerpissent lorsqu'ils entendent mon nom en songeant aux représailles des Plènozas, je vais finir mes jours célibataire.

    - Dis pas n'importe quoi, répliqua Lucas avec un sourire confiant, y a bien des gens dans tout Oasis Springs pour t'apprécier pour ce que tu es, sinon je ne serais pas là à t'en parler non ?

    - Oui mais toi c'est pas pareil, t'es mon pote. En plus on se connaissait avant tout ce bazar avec les Plènozas.

    - Sors-toi un peu les Plènozas de la tête, soupira-t-il, c'est pas eux qui régissent la ville !

    - Ben parois j'me demande.

    Il esquissa un léger sourire amusé, quoiqu'il me semblait voir pointer un brin d'exaspération au fond de ses prunelles noisettes.

    - Je vois il va encore falloir que ça te tombe dessus pour que tu en démordes pas vrai ? Je maintiens tout de même que tu devrais y songer.

    Et c'est censé être moi la tête de mule ?

    - Ouais ouais c'est ça, tu reprends du gâteau ?

    - Change de sujet tant que tu le peux encore, on en reparlera quand ça te tombera dessus.

    Il y a quand même un truc qui m'énerve vachement chez Lucas : c'est qu'il a toujours raison.

    ?

    J'avais repris mes vadrouilles habituelles, et j'étais très occupé à tenter de capturer une grenouille tigre qui me narguait depuis son nénuphar, lorsqu'une voix retentit dans mon dos, pile au moment où je mettais enfin la main sur le batracien, et me fit rater un battement de cœur.

    - Salut Vincent !

    Je manquai glisser et me casser proprement la figure dans l'étang et me relevait un poil furax d'avoir été surpris de la sorte. Toute mon irritation retomba d'un coup alors que je croisais du regard une paire d'yeux bleus comme le ciel d'Oasis Springs dans ses plus beaux jours. Je reconnus la fille qui m'avait tenu tout un monologue au bar il y a quelques semaines de cela. Il fallait croire qu'elle m'avait un peu marqué puisque d’ordinaire je ne retiens pas vraiment les visages de ceux que je connais peu.

    - Euh.. salut, Gwendoline c'est ça ? balbutiai-je.

    ?

    - Tu peux m'appeler Gwen, qu'est-ce que tu fais ?

    Cette question me fit réaliser que j'avais toujours une grenouille qui se débattait entre mes doigts et que je venais de manquer finir dans l'étang dans un ridicule terrible, j'ai dû faire clown dans une autre vie. En même temps quelle idée de surprendre les gens comme ça hein ? En plus y a que quand elle est dans les parages que je me ridiculise j'ai bien l'impression, où alors c'est seulement quand elle est là que j'y fais attention ? Ça se discute...

    - Ben, j'attrape des grenouilles, pour les revendre, ajoutai-je en espérant qu'elle ne se lance pas dans un discours sur la protection animale comme le pseudo-Observateur de la dernière fois ou qu'elle me prenne pour un gamin.

    ?

    - Hé chacun son gagne-pain, moi j'écris des livres, il y a un auteur que j'admire tellement, mais je suis tellement loin d'avoir son talent...

    Ouh la la ça va repartir sur une discussion interminable et j'aimerais bien continuer ce que j'étais en train de faire, il serait peut-être temps que je paie les factures un jour vu que la salle de bain a tout juste été aménagée.

    - Euh... écoute, l'interrompis-je, je n'ai pas vraiment le temps de discuter là.

    Je m'attendais à ce qu'elle s'en aille d'un air vexé, mais elle reprit avec un sourire :

    - Oui excuse-moi, je peux t'aider peut-être ?

    Je n'en avais pas spécialement besoin mais me contentai de hausser les épaules.

    - Si tu veux.

    ?

    - J'en ai une j'en ai une !

    C'est bien joli elle en a une mais je doute qu'elle l’attrape en faisant autant de bruit...

    ?

    - Zut, raté !

    Qu'est-ce que je disais...

    ?

    - Pff j'en ai marre, ça glisse et c'est tout poisseux ! Elles veulent pas se laisser attraper !

    La patience n'était visiblement pas une vertu chez elle, je n'avais pourtant envie de la voir garder cette mine déconfite et la rejoignais.

    ?

    - Ce n'est pas grave elles sont plus malines qu'elles en ont l'air ce n'est pas évident à attraper.

    - Moui... mais tu fais quand même pas ça toute la journée si ? C'est rageant !

    - Euh... non, j'ai d'autres activités.

    - Comme quoi ?

    Elle avait soudainement l'air beaucoup plus intéressée, j'espère qu'elle ne s'attend à rien d'extraordinaire.

    - Ben, je creuse des cailloux pour trouver des fossiles ou des cristaux ayant un minimum de valeur...

    Elle fronça les sourcils, évidemment dit comme ça c'est pas super passionnant. Je poursuivis peu convaincu de l'intérêt de ce que je lui racontais :

    - ...je plante aussi, ou je pêche, enfin rien de passionnant quoi.

    - T'es un genre de collectionneur ?

    - Pas vraiment non, j'essaie juste de gagner de l'argent avec les moyens du bord.

    - Mais y a pleins d'emplois disponibles ici, pas comme chez moi à Willow Creek, pourquoi tu postules pas ?

    Si elle venait de Willow Creek, tu m'étonnes qu'elle ne soit pas au courant, je grimaçai en espérant qu'elle ne se montre pas trop curieuse :

    - Ben, j'ai pas un super casier judiciaire... ni une très bonne réputation.

    Elle haussa un sourcil, je crois que c'est mort là pour le lui cacher.

    - Qu'est-ce que t'as fait ? T'as pas une tête de meurtrier.

    - Euh... j'ai eu un "accrochage" avec Malcolm Plènozas.

    Elle grimaça.

    - Ah oui... c'est pas la famille la plus riche et la plus influente de la ville ?

    - Si...

    Ce qu'elle me sortit par la suite me laissait sur le Q :

    - Bien joué faut pas se laisser marcher sur les pieds par ces gens-là !

    ?

    J'en revenais pas, comme quoi Lucas avait encore raison, y'a des fous partout.

     

    ~~~

    J'espère que ça vous aura plu et à la prochaine ;)

     

     

     


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